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L’étiquette est un choix, votre choix (pensez Paresseux !)

Apposer une étiquette est quelque chose que l’on fait au quotidien, souvent inconsciemment. On en applique une comme si cela allait de soi, alors qu’il s’agit d’un choix qui a des conséquences importante dans votre vie.

Étiquette

L'étiquette est un choix, votre choix (pensez Paresseux !)

Notre cerveau fonctionne par association.

Dans ses premiers développements, c’est-à-dire au niveau des parties les plus anciennes, il est conçu pour nous maintenir en vie.

Pour cela, il applique très souvent une étiquette à tout un tas de choses, de personnes, d’évènements.

Il les estampille par exemple « sûr » ou « dangereux ».

Ensuite, lorsque l’on se retrouve dans des situations similaires, notre cerveau va rapidement chercher s’il a déjà une étiquette qui correspond.

Et si oui, il appose cette étiquette à ce qui surgit dans notre vie.

Cela se fait très rapidement, automatiquement, pour que l’on puisse très vite réagir.
Et avoir un maximum de chances de sauver notre peau s’il y a danger.

C’est ce dont se charge ce que le prix Nobel Daniel Kahneman appelle le Système 1 dans son livre que je vous recommande chaudement « Système 1 / Système 2 : Les deux vitesses de la pensée ».

Le Système 1 concerne tout ce qui est rapide, automatique, ce qui entraîne une réaction vive. Il juge très rapidement grâce à sa capacité d’association et d’apposition d’étiquettes.

Le Système 2 du cerveau est lui centré sur la réflexion. Il juge beaucoup plus lentement, fait appel à la raison, à la concentration. C’est lui qui est sollicité lorsque l’on réfléchit à quelque chose, que l’on tente de trouver une solution à un problème ou que l’on apprend une nouvelle compétence.

Une fois cette compétence très bien acquise, elle fait partie du Système 1.
C’est le cas par exemple de la marche : le Système 2 est sollicité lorsque petit, on apprend à marcher, alors qu’adulte, c’est le Système 1 qui l’utilise.


 

Le problème de l’étiquette

Le Système 1 du cerveau a une utilité cruciale.

Son système d’étiquette aussi car c’est lui en grande partie qui a permis à l’humain de survivre aussi longtemps.

En plus, il consomme peu d’énergie contrairement au Système 2.

Mais il a ses revers.

Faire des raccourcis et associations trop vite.
Ou apposer une étiquette sur quelque chose, quelqu’un, une situation peut nous conduire à nous tromper (lourdement).

On commet des erreurs, on peut mal juger quelqu’un à cause d’a priori négatifs.

Parce qu’on a apposé une étiquette trop vite.

Le problème est que le fait d’appliquer une étiquette est quelque chose de grandement ancré en nous.

Et il ne s’agit pas de ne plus en utiliser.

Mais d’y prêter très attention.

Depuis tout petit, on a nous-même créé des étiquettes, cataloguer des personnes, situations, choses en fonction de nos expériences et ressentis du moment.

Mais dans notre cerveau, on ne loge pas que nos propres étiquettes.

On y stocke aussi celles des autres, particulièrement celles qui nous ont été inculqués par les personnes de notre entourage proche mais aussi la société ou les médias.

Et comme ça, on peut avoir plein d’étiquettes stockées, pas forcément initiées par nous mais que notre cerveau utilise sans qu’on s’en rende compte. Automatiquement.

Le problème avec les étiquettes, qu’elles viennent de nous ou des autres à l’origine, est que l’on a tendance à les prendre pour acquis.

Et cela peut avoir des conséquences plus ou moins importantes, dramatiques dans notre vie.

Des conséquences néfastes

Par exemple, on peut avoir un enfant à qui un adulte à dit « le chant c’est pas ton truc ». Et l’enfant va capter cette étiquette, la stocker dans son cerveau avec une association type « je chante mal, je chante faux, le chant c’est pas fait pour moi ».

Et ensuite, il va s’y conformer.
Même si ce n’est pas la vérité.

On va dire à un enfant « toi tu es timide » et l’enfant va se conformer peut-être toute sa vie à ça parce qu’il croit que cette étiquette est son identité profonde.

Alors que c’est simplement un jugement de la part d’une autre personne, dans une situation spécifique.

Les étiquettes que vous avez, dont la combinaison est propre à chacun, modèlent toute votre façon de voir la vie.

Cela va coloré positivement ou négativement certains aspects, situations, rencontres.

C’est une des raisons pour lesquelles certaines personnes peuvent avoir plus d’émotions et pensées négatives que d’autres qui ont plus un type de pensée positive.

Parce qu’elles auront entendu apposer plus d’étiquettes négatives que positives, plus de mal que de bien.

Car les croyances sont fortement influencées par les étiquettes.

Alors que croyances et étiquettes ne sont que des avis.

Elles ne sont pas forcément la réalité.

C’est pour ça que pour une même situation, le ressenti et l’expérience vécues par plusieurs personnes ne sera pas la même. Positive pour certains, neutre pour d’autres, négatives pour d’autres encore.

Se défaire du piège des étiquettes

On colle des étiquettes sur tout.
Et on les croit.

Prenez par exemple le cas de l’animal que l’on appelle le Paresseux.
On lui a collé une étiquette comme nom !

Parce qu’on le juge paresseux ?
Car c’est ce qui le caractériserait avant tout ?

Mais regardez un peu ce mammifère.

Quand vous voyez sa bouille, vous ne lui colleriez pas une étiquette plus positive comme « joyeux » ?

Certes, des gens le voient comme paresseux…

Mais on peut aussi le voir comme un animal tranquille, qui prend son temps, économe (en énergie, en alimentation, en mouvements, etc.) frugal, respectueux même pourquoi pas ?

Au passage si parfois vous n’avez pas le moral, hop un tour sur des images de Paresseux peut vous redonner le sourire 😉

C’est capital de questionner régulièrement les étiquettes que vous avez, que vous utilisez.

D’identifier que tel terme utilisé est une étiquette.

Que telle façon de catégoriser des gens, des comportements, des choses est une forme d’étiquette et pas forcément la réalité.

Ce n’est pas parce que « on » dit que tel truc est bien, tel truc est nul, que machin est un complotiste, que truc est feignant, que c’est normal, etc. que vous devez le prendre pour acquis, comme LA vérité.

Sens critique

Beaucoup de personnes et d’organismes cherchent à insérer des étiquettes dans la tête des gens pour les amener à penser de telle ou telle façon.
Si c’est dans leur intérêt… ce n’est pas forcément dans le vôtre.

Apposer une étiquette qui ne convient pas du tout à une chose est aussi un stratagème employé par certaines personnes pour vider les mots de leurs substances.

George Orwell en a exprimé un bon exemple dans son célèbre ouvrage « 1984 » (que je vous invite vivement à lire si ce n’est pas déjà fait!) :

  • La guerre, c’est la paix.
  • La liberté, c’est l’esclavage.
  • L’ignorance, c’est la force.

L’étiquette que vous apposez n’a pas à être automatique et indéboulonnable.
Vous pouvez, avec de la patience, de l’attention, de la persévérance, changer cela.

C’est votre choix.
Vous pouvez changer de point de vue.

Vous pouvez, avec de la patience et des questionnements réguliers, reprendre le pouvoir sur vos étiquettes pour qu’elles vous servent, pour aiguiser votre sens critique et voir le monde d’un œil différent. Et pourquoi pas vous redéfinir.

Et vous, quelles étiquettes avez-vous tendance à accepter sans les questionner ? Lesquelles gagneriez-vous à ré-évaluer ? Partagez dans les commentaires ci-dessous 🙂

On appose très souvent des étiquettes sur tout un tas de choses dans la vie, y compris des évènements et personnes.
Si cela s’avère très pratique pour réagir rapidement et ne pas se prendre la tête, cela a ses revers. Les étiquettes participent aux croyances limitantes et peuvent affecter grandement votre vie. Elles influencent en tous les cas votre façon de voir le monde, votre réalité.
Vous gagnez donc à remettre régulièrement en cause des étiquettes apposées par vous, vos proches ou la société. Car elles ne reflètent pas forcément la vérité et peuvent nuire à votre bien-être et votre bonheur

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