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Quand on veut on peut… vraiment ?!

Quand on veut quelque chose et qu’on ne parvient pas à l’obtenir, cela peut être frustrant. Surtout lorsque l’on se voit asséné certaines paroles culpabilisantes en prime.
Comme l’expression « Quand on veut on peut ».

Quand on veut on peut

Quand on veut on peut… vraiment ?!

Avez-vous déjà entendu l’expression « Quand on veut on peut » ?

Comment ça vous fait sentir de la lire, de l’entendre ?

Employez-vous-la vous-même ?

Elle part d’un bon sentiment.

L’objectif est de souligner le fait que plus souvent qu’on ne le pense, on est en capacité d’obtenir le résultat souhaité.

L’expression « Quand on veut on peut » peut donc aider une personne à trouver la motivation en elle à faire quelque chose pour obtenir ce qu’elle veut.

Il peut en effet arriver que l’on se donne des excuses lorsqu’on dit « je ne peux pas faire… ».

Dans ce cas, ce n’est pas tellement qu’on ne peut pas, simplement qu’on ne fait pas assez d’efforts pour. Ou qu’on n’en n’a pas envie.

Du genre « ranges ta chambre maintenant s’il te plait » avec pour réponse « je peux pas » les yeux rivés sur l’écran…

Le problème c’est que « Quand on veut on peut » n’est pas uniquement positif.

Loin de là.

Car ce que l’on perçoit lorsque l’on entend cette expression c’est souvent « Quand on veut on peut…. Si on le veut vraiment ».

Et donc cela implique si vous ne parvenez pas à obtenir la chose désirée, c’est que vous ne le voulez pas assez.

Le problème c’est qu’on trouve tout un tas d’exceptions.

Est-ce que vous vous voyez dire à un adulte qui fait 1m60 « si tu voulais, tu pourrais faire 1m80 » ? Ou à quelqu’un qui a perdu sa jambe « si tu le voulais vraiment, tu pourrais la faire repousser » ?

Ce sont des exemples idiots mais on peut en trouver des tas d’autres.

C’est bien le problème.

Du moins une partie du problème.


 

Culpabilité

« Quand on veut on peut » est une expression qui peut faire beaucoup de dégâts, notamment sur l’estime de soi, alors qu’elle est tellement importante pour votre bien-être.

Et ces dégâts sont d’autant plus importants que votre estime est déjà basse.

Parce que si « Quand on veut on peut » peut être source de motivation pour certains, pour d’autres, c’est signe de culpabilité.

On se dit que si on ne parvient pas à faire quelque chose, c’est de notre faute.

Parce qu’on ne le veut pas vraiment, pas assez.

On n’a pas assez de volonté quoi.

Donc on est nul.

Moins bien que les autres.

Inférieur à eux.
Et consciemment ou non, c’est bien ce que ressentent les personnes souffrant d’une mauvaise estime.

Et c’est ce que peuvent aussi se mettre à ressentir celles à qui on assène trop souvent cette expression ou qu’on leur fait comprendre un truc du genre.

On accuse la personne du fait que si elle voulait bien s’en donner les moyens, alors elle réussirait.
Mais elle ne veut pas, c’est très clair !

Comment la personne qui dit « Quand on veut on peut » à quelqu’un peut être certaine que l’autre est vraiment en capacité de pouvoir obtenir ce qu’elle veut ?

La culpabilité, c’est important de le rappeler, fait partie de la panoplie des techniques 3C des briseurs d’estime.

OK, elle peut avoir, parfois, son « utilité » dans le sens où on voudrait faire culpabiliser quelqu’un exprès pour que cette personne trouve la motivation de « se bouger » pour ne plus ressentir la culpabilité vis-à-vis du truc.

Mais tout dépend de la personne qui la reçoit.

Si certains vont être motivés par la culpabilité, d’autres pas du tout.

Et est-ce vraiment une bonne façon de motiver les gens que de les faire culpabiliser ?

C’est-à-dire de les pousser à faire quelque chose simplement pour éviter un truc désagréable, en l’occurrence le sentiment de culpabilité ?

Volonté

L’expression « Quand on veut on peut » implique un manque de volonté.

Mais qu’en sait-on ?

Est-ce qu’on est sûr et certain que la personne veut vraiment un truc ?

En est-elle sûre elle-même ?

Le problème est qu’on va souvent entendre dire une personne A « Quand on veut on peut » à une personne B alors que cette personne B n’a pas exprimé le désir de quelque chose.

Pour reprendre l’exemple précédent de ranger ses affaires, ce n’est pas parce que la personne serait en capacité de le faire qu’elle le veut…

Donc l’expression « Quand on veut on peut » ne rime à rien dans ce cas-là.

Mais aussi dans le cas où on voudrait bien mais bon…

Cela touche beaucoup les personnes dont l’estime est pas top.

Pourquoi ?

Parce que lorsqu’on souffre une mauvaise estime, on veut à tout prix se faire accepter par tout le monde. Se faire aimer de tout le monde. On veut être parfait.

Donc on va avoir tendance à « vouloir » tout ce que « on » dit qu’il est bien de vouloir.

Or ce ne sont pas forcément des choses que l’on veut vraiment, mais des choses qu’on croit qu’il est bien d’avoir.

Et culpabiliser pour ça ou se faire culpabiliser pour ça est dévastateur.

Trop souvent on se dit qu’on n’a pas assez de volonté lorsqu’on ne parvient pas à accomplir un truc, parce qu’on se rappelle de l’expression « Quand on veut on peut ».

Mais plus souvent qu’on ne le pense aussi, c’est parce que ce truc ce n’est pas nous qui le voulons. C’est notre ego ou notre mental, pour « faire bien ».

Donc là pour le coup c’est que notre vrai nous ne le veut pas vraiment.

Inutile donc de culpabiliser pour ça ou de chercher à atteindre un but qui ne nous convient pas en réalité.

Encore faut-il s’en rendre compte, d’où l’intérêt de vous connaitre et d’améliorer votre estime si besoin.

Capacités

On met en avant donc la puissance de la volonté qui parviendrait à tout résoudre avec l’expression « Quand on veut on peut ».

Mais qu’en est-il des capacités ?

Ce n’est pas parce que l’on veut quelque chose, vraiment, qu’on est en capacité de pouvoir avoir cette chose.

Quelles que soient ces capacités.

Vous voulez faire hôtesse de l’air ?

Si vous faites moins d’1m60 ou que vous êtes en fauteuil roulant, même si vous voulez vraiment ce job, ça va tout de même être bien compliqué

Si vous voulez être astronaute mais que les matières scientifiques et vous ça fait 3, ça ne va pas le faire non plus.

Alors oui certains pourraient arguer qu’on peut aussi monter sa propre société pour « jouer » à l’hôtesse de l’air ou à l’astronaute.

Mais bon, vous voyez où je veux en venir je pense.

Une bonne estime de soi, ça passe aussi par être au fait de ses capacités.

On n’est pas tous égaux, vous le savez.

Et ces capacités, elles peuvent varier.

Ce n’est pas parce qu’à un instant Y vous n’êtes pas en mesure de courir 10km que dans 3 ans avec de l’entrainement vous n’en serait pas capable

Et cela peut amener à s’interroger sur les croyances qu’on peut avoir.

Croyances

Si entendre « Quand on veut on peut » peut agacer (pour ne pas dire plus) ou faire culpabiliser, cela peut aussi être source de motivation comme on l’a vu.

Sur le moment, ce n’est pas forcément agréable de s’entendre dire « Quand on veut on peut ».

Mais on peut appliquer cette doctrine de façon plus saine que culpabilisante (ou à côté de la plaque).

En challengeant nos potentielles croyances limitantes.

En ce sens que lorsqu’on se prend à penser « je ne peux pas », peut-être qu’en fait on pourrait mais on ne s’en rend pas compte.

Peut-être parce qu’on a jamais fait ce truc et de ce fait, on ne sait pas du tout si on en est capable ou pas.

Peut-être aussi que ça nous fait peur ou nous semble inatteignable parce que tellement éloigné.

En tant qu’humain, on est bourré de croyances qui peuvent nous limiter au quotidien et nous faire croire sincèrement qu’on n’est pas capable d’accomplir certaines choses alors que si.

Pour dépasser ces croyances limitantes, on peut alors se poser une série de questions :

  • Est-ce que je veux réellement ce truc ? Est-ce que c’est important pour moi ou est-ce que c’est une envie pour me conformer à un impératif de société ?
  • Est-ce que je suis vraiment en incapacité de réaliser ce truc ?
  • Qu’est-ce qui me bloque ?
  • Pourquoi est-ce important pour moi d’obtenir ce truc ?
  • Est-ce que je suis prêt à mettre de côté/abandonner certaines choses pour obtenir ce truc ?
  • Est-ce que moyennant un investissement en ressources (temps, etc.) je pourrai a priori être en mesure d’obtenir ce truc, même si ce n’est pas tout de suite ?
  • Comment je pourrais obtenir ce truc ?
  • Qu’est-ce que je peux mettre en place là rapidement pour me rapprocher de ce truc que je veux ? (pour cette partie, vous pouvez vous aider de la méthode TADÉA)

Que pensez-vous de l’expression « Quand on veut on peut » ?
Est-ce qu’elle vous motive ou vous démoralise ?
Dites-le moi dans les commentaires ci-dessous 🙂

Si l’expression « Quand on veut on peut » peut représenter une source de motivation pour certains, pour d’autres elle peut démoraliser et entrainer des sentiments négatifs comme la culpabilité. C’est particulièrement le cas lorsqu’on souffre d’une mauvaise estime ou que l’expression est employée par une personne en mode briseur d’estime.
Si vous ne devez pas vous sentir coupable lorsqu’on vous assène l’expression « Quand on veut on peut », vous pouvez en revanche vous en servir d’une certaine façon, saine et fructueuse, pour challenger vos croyances limitantes potentielles dans un domaine.

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2 Comments

  1. François Lejeune

    Bonjour.

    Merci pour votre article très intéressant.

    « Quand on veut on peut », surtout quand elle est prononcée par rapport à la recherche d’emploi, cette phrase est culpabilisante, méprisante, une leçon de morale de la part de ceux que j’appelle des tribuns de bistrots, des gens qui parlent comme un livre. A les entendre tout est une formalité. C’est le fameux « ya ka, ya ka ».

    Evidemment il faut être motivé, se donner les moyens de réussir. C’est l’évidence. Mais dans la limite de nos capacités, de nos aptitudes. Nous ne sommes pas des machines. Quand j’étais étudiant j’ai mis en pratique le dépassement de soi, j’ai voulu dépasser mes limites. Résultat : cela s’est traduit par un échec – même si j’ai quand même validé un module – et par une grosse fatigue intellectuelle. Je ne pouvais plus lire le moindre livre, la moindre revue divertissante.

    Mais si notre réussite dépend de nous, elle dépend aussi du bon vouloir des autres.
    Les adeptes de cette fameuse phrase sont-ils prêts à ouvrir leur porte pour un emploi ? Non ? Quand on veut on peut mais n’allez pas chez moi, allez chez les autres.
    Si je veux qu’ils me prêtent 200 euros vous croyez que je pourrais les obtenir ? A un homme qui m’avait lancé cette phrase sur un ton culpabilisateur et méprisant, j’ai répondu vulgairement : « si je veux baiser votre femme, vous croyez que je pourrais ? « . Il n’a plus rien dit. Pas très élégant mais j’avais envie de le dire par dérision.

    Nous savons ce que nous avons à faire et pas de leçons de morale à recevoir de la part de tierces personnes qui se gardent bien de dire comment elles ont réellement fait pour trouver du travail. Entre ce que ces gens racontent et la réalité il y a bien souvent un gouffre (un proche qui les a bien aidés à les faire embaucher).
    Des mensonges pour bien se faire voir, pour montrer que eux ils font mieux que les autres, qui deviennent de la mythomanie au fil du temps.

    Bien cordialement.

  2. Marine

    @François Lejeune : Bonjour, tout à fait la recherche d’emploi est un bon exemple.
    Et il est toujours plus facile de dire « quand on veut on peut » quand on n’est pas soi-même dans la situation, qu’on n’a pas les mêmes paramètres de vie, etc.

    « surtout quand elle est prononcée par rapport à la recherche d’emploi, cette phrase est culpabilisante, méprisante »
    Oui, pourtant il n’y a aucune honte à ne pas avoir d’emploi 🙂

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