Il existe un principe dans la vie qui permet de limiter grandement l’ennui et en plus de s’améliorer : apprendre tout au long de sa vie.
L’école
La fin des études peut nous porter à croire que l’on en a fini (enfin !) avec l’apprentissage, le fait de passer des heures à étudier, à rendre des travaux.
Pour beaucoup, lorsque le sujet des études et de l’apprentissage est évoqué, de mauvais souvenirs peuvent surgir. De la douleur.
Celle d’avoir dû se pencher de (trop) nombreuses heures sur un sujet qui ne passionnait guère.
Alors qu’on aurait voulu faire tellement de choses bien plus intéressantes !
Bien sûr, certains cours, certaines matières ont stimulé plus que d’autres.
Mais il pouvait y avoir tellement de contraintes à l’école que cela pouvait gâcher le plaisir d’apprendre.
Comme les devoirs à faire, les contrôles, la compétition entre élèves ou les profs pour lesquels ont se demandait comment ils avaient pu vouloir faire ce métier (en se disant que ce n’était certainement pas pour l’amour de la transmission).
Et puis, on a souvent compris que l’on doit d’abord aller à l’école pour apprendre, et qu’ensuite on pourra enfin entrer dans la vie active. L’apprentissage est alors vu comme une période de vie passive, terme à connotation bien plus négative et qui donne moins envie.
Surtout, une fois arrivé dans la vie active, ouf on en a fini avec toutes ces matières, toutes ces informations à apprendre et à recracher. Qu’on a vite fait d’oublier pour beaucoup et qu’on aime à oublier tellement on a pu trouver cela ennuyeux.
C’est ainsi qu’on a pu attendre impatiemment la fin des études, d’en avoir terminé avec l’école à laquelle on a assimilé l’apprentissage.
Il va sans dire que certains ont grandement apprécié leur période scolaire, l’école et tout le système qui va avec. Mais c’est loin d’être le cas de tout le monde.
Apprendre
Lorsque l’on parle de ce sujet avec différentes personnes, on se rend compte que pour la plupart, ils n’espéraient que ça : terminer les études pour ne plus avoir à se farcir à « apprendre des tas de trucs qui ne servent à rien dans la vie ».
C’était d’ailleurs mon cas.
Et j’étais bien contente d’en avoir fini avec l’école.
Pourtant, j’ai toujours aimé apprendre des trucs, découvrir de nouvelles choses.
Et si j’étais assez bonne élève, je ne peux pas dire que j’appréciais l’école, ses codes et contraintes.
Bref, tout ça pour dire que sans y penser, j’estimais en avoir fini avec l’apprentissage.
Et puis il y a quelques années, petit à petit, d’une recherche à une autre, j’en suis venue à me mettre de nouveau dans un mode d’apprentissage actif.
Qu’est-ce que j’entends par là ?
Eh bien on apprend toujours plus ou moins des trucs dans notre vie, qu’on le veuille ou non, qu’on y soit contraint ou non, parfois de façon passive. Par exemple, il faut apprendre comment fonctionne un nouvel appareil ou on entend parler d’un sujet qui nous apprend quelque chose.
C’est un mode d’apprentissage passif.
L’apprentissage actif, c’est autre chose : c’est chercher sciemment de nouvelles informations.
Pour en savoir plus sur un sujet, ou carrément le découvrir !
C’est vraiment quelque chose qui change la vie : notre cerveau aime la nouveauté, vous le savez. Il aime aussi apprendre de nouvelles choses, ce qui a pour avantage de nous enrichir personnellement et de créer de nouvelles connexions neuronales ou d’en renforcer certaines, ce qui est toujours bon à prendre.
Donc l’apprentissage est bon pour la santé de votre cerveau.
Il vous aide à vous forger votre propre philosophie de vie.
Apprendre quoi ?
Apprendre de nouveaux trucs, c’est super pour s’ouvrir l’esprit, devenir plus tolérant mais aussi découvrir des choses sur soi, sur le monde qui nous entoure, là aussi pour mieux comprendre et appréhender notre fonctionnement et notre environnement. Pour vivre une meilleure vie, une vie qui a du sens.
Mais il y a tellement d’informations maintenant.
Beaucoup trop d’informations.
Comment faire le tri ?
Que faut-il apprendre de façon active ?
Déjà, vous pouvez vous pencher activement sur les sujets qui vous intéressent à la base pour les approfondir.
Quand vous entendez parler d’un nouveau truc qui ne vous dit rien, ou que vous lisez un mot que vous rencontrez pour la première fois, il est aussi intéressant de chercher à en savoir plus.
Cela ne veut pas dire que vous devez à chaque fois explorer le sujet à fond évidemment, mais seulement si cela vous intéresse. Si cela titille votre curiosité.
Toutes les informations ne sont pas pertinentes en soit.
Et certaines ont vocation à être plus pertinentes pour vous que d’autres.
Plus enrichissantes que d’autres.
Apprendre le nom de tous les chroniqueurs d’une émission de TV par exemple l’est moins que la lecture des pensées de Marc-Aurèle.
Ou que de chercher comment faire pour résoudre un problème que vous avez.
Si vous ne savez pas à quel sujet vous intéresser, prêtez une attention plus particulière aux choses qui attirent votre attention justement.
Et cherchez à creuser, au moins certaines d’entre elles.
Vous pouvez aussi si ce n’est pas déjà fait passer le test StrengthsFinder 2.0 en investissant dans le bouquin (neuf pour avoir un code personnel vous autorisant à passer le test). Si le livre est en anglais, il est possible depuis quelques temps de passer le test en français.
L’avantage de ce livre ? Grâce à toute une série de questions, vous obtenez à la fin un profil complet que vous pouvez télécharger (et imprimer si vous le souhaitez) mettant en évidence vos forces.
En général, cela met en avant des choses que vous savez déjà mais dont vous n’aviez pas forcément conscience qu’il s’agissait de forces, encore moins à exploiter.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que ce qui nous est naturel nous parait… normal et banal.
On a alors tendance à ne pas voir cette « normalité » comme une force que l’on peut exploiter pour enrichir notre vie et augmenter notre bonheur.
Mon profil StrengthsFinder 2.0 m’a par exemple révélé que je gagne à apprendre continuellement, sur des sujets différents, avec une capacité à faire le lien entre des choses qui a priori n’en n’ont pas forcément au premier abord.
Cela m’a d’autant plus incité à exploiter cette force, et donc à poursuivre et renforcer mon apprentissage.
Quel apprentissage ? Celui des sujets qui m’intéressent, y compris ceux qui m’intriguent ou ceux qui concernent des problèmes que j’aimerai résoudre, des trucs que je souhaiterai améliorer.
Apprendre de qui ?
Là où je veux particulièrement attirer votre attention est que l’apprentissage ne se limite pas à Internet, à la TV ou aux livres.
Il existe des tas de livres, vidéos, podcasts et quelques émissions intéressantes qui peuvent vraiment enrichir positivement votre vie et vous apprendre plein de trucs qui vous permettront d’élargir votre vision.
Mais se contenter de cela, qui représente déjà une masse d’information énorme, ce serait vraiment dommage.
S’il existe depuis l’avènement d’Internet des tas de contenus gratuits de qualité (et d’autres qui le sont beaucoup moins) et que de nombreux livres sont relativement abordables (surtout ceux qui sont tombés dans le domaine public), il ne faut pas oublier ce qui vous entoure.
Et notamment les personnes que vous pouvez côtoyer et rencontrer, car vous pouvez apprendre de tout le monde.
Et c’est ça qui est génial !
Vous n’avez pas besoin de vous retrouver devant un écran ou du papier pour apprendre des trucs.
Vous pouvez le faire aussi en vous confrontant aux autres.
Parfois, on peut avoir, consciemment ou non, une attitude un peu condescendante face à certaines personnes que l’on considère avoir une culture moins poussée que la nôtre, qui ont moins de connaissance. Mais se passer d’apprendre de ces personnes-là encore une fois est une erreur à mon sens.
Car on ne sait pas ce qu’on ne sait pas : vous ne savez pas tout ce que les personnes que vous rencontrez savent. Même s’il s’agit de votre conjoint ou de vos enfants !
Même s’il s’agit de personnes qui n’ont aucun diplôme.
Souvenez-vous : le niveau d’études n’a rien à voir avec l’intelligence !
Et la connaissance encore moins.
Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement intelligent pour connaitre des choses.
Des choses terre-à-terre parfois qui peuvent s’avérer bien utile.
Des choses aussi qui peuvent nous recadrer, nous remettre les pieds sur Terre.
Lorsqu’on se prête à écouter les gens, quel que soit leur âge, à les observer, on peut apprendre beaucoup.
Apprendre : quelle attitude ?
Regardez comme les jeunes enfants parviennent à s’émerveiller d’un rien !
En tant qu’adulte, on est vite blasé, en quête perpétuelle de nouveauté, de trucs sophistiqués car on nous conditionne de plus en plus à cela parce que notre temps, notre attention et nos données personnelles sont des ressources extrêmement précieuses.
Or le bonheur véritable se trouve en soi, et souvent dans la simplicité. Dans la gratitude.
Dans le temps que l’on se donne à être présent, à vraiment accorder de l’attention à ce qui nous entoure.
Et on se rend compte alors que ce qui peut nous procurer des émotions positives peuvent être des choses très simples, déconsidérées par beaucoup car vues comme banales alors qu’elles sont tellement précieuses car source de joie véritable.
Et ces choses simples, ces êtres peuvent nous apprendre tellement.
Je dis ces êtres à bon escient car on peut apprendre de tout, de tout le monde.
Pensez aux animaux.
Ils peuvent vous apprendre beaucoup de choses sur la vie, vous faire réfléchir.
Mon chat m’apprend plein de choses essentielles. Et me le remet régulièrement à l’esprit.
Ça semble idiot dit comme ça, mais c’est vrai.
Mon chat sait se contenter de choses simples et manifester de l’enthousiasme pour ces choses, même si elles sont répétitives.
Il se fiche aussi de l’apparence des gens : seuls comptent leurs actes. Cela fait réfléchir alors qu’en tant qu’humain on nous incite à prêter plus attention et à mettre plus d’attention sur le paraitre que l’être.
Car apprendre c’est une chose, l’utiliser ensuite c’en est une autre et c’est tout aussi fondamental.
Ce n’est pas parce qu’on sait en théorie comment faire quelque chose que c’est la même chose de faire cette chose.
Il y a un gouffre entre ce que l’on ne sait pas, ce que l’on sait et ce que l’on met en pratique.
La bonne attitude à adopter est donc celle d’un apprenant permanent : même dans les situations inconfortables, quand on s’ennuie, qu’on vit des choses pas drôles, on peut tirer des enseignements.
Car le bon apprentissage ne se limite pas à ingurgiter toujours plus d’informations, de connaissances. Oui c’est appréciable, j’y prends moi-même du plaisir.
Mais ce qui est important, c’est ce que l’on fait de cet apprentissage.
C’est le fait de s’en servir dans notre vie.
Même si on ne peut pas forcément utiliser au quotidien tout ce que l’on apprend, prendre le temps de réfléchir sur ce que l’on a découvert, sur ce que l’on a appris, peut nous faire évoluer, changer notre façon de penser, notre façon d’être.
Et mettre en pratique est tellement important pour progresser.
Je le répète mais c’est important : savoir un truc est une chose, s’en servir, l’appliquer, en est une autre.
Par exemple si vous vous ennuyez dans un groupe de personnes, au lieu de vous ruer sur votre Smartphone pour passer le temps, vous pouvez si la conversation ne vous intéresse pas observer le comportement des gens, leur attitude, voir comment ils réagissent à tel ou tel propos, quelles semblent être les interactions entre eux, etc.
Et vous, adoptez-vous une attitude d’étudiant perpétuel ?
Quels sont vos sujets favoris actuels d’apprentissage ?
Partagez-les dans les commentaires ci-dessous 🙂
Pour beaucoup, on croit être bien débarrassé de l’apprentissage une fois les études terminées.
Alors qu’adopter et conserver une attitude d’apprenant, d’étudiant toute sa vie est particulièrement intéressant pour évoluer positivement, s’ouvrir au monde et à soi.
L’école finie, c’est génial parce qu’on peut se consacrer uniquement aux sujets qui nous intéressent, les explorer, en découvrir d’autres, annexes, qui nous passionneront encore plus ensuite. On peut apprendre des tas de choses de tout le monde, que ce soit des gens, peu importe leur âge et leur niveau social ou d’étude, ou de tout autre être vivant. Pour cela, il faut savoir mettre son ego de côté, être ouvert : en gardant à l’esprit qu’on peut apprendre de tout (le monde), on s’offre à la possibilité d’en apprendre plus sur soi pour mieux évoluer dans la vie.
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