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Il faut… non, il ne faut pas !

Dans la vie, on a tendance à penser qu’il faut qu’on fasse plein de choses, qu’on soit comme ceci, comme cela. Pourtant, est-ce bien le cas ?

Obligation

il faut … non, il ne faut pas !

Lorsque l’on dit « il faut que… », cela dénote que l’on se sent souvent obligé de faire plein de trucs.

Contraint d’agir de telle ou telle façon.
Pourtant, est-ce vraiment le cas ?

Faisons appel au dictionnaire Larousse pour nous éclairer sur ces notions.

Ainsi, obliger signifie :

Lier par un contrat, par une convention ;
Forcer quelqu’un, le mettre dans la nécessité de faire quelque chose ou le contraindre moralement

Et être contraint :

Être dans l’obligation de faire telle chose

Ainsi donc, lorsque l’on se dit que l’on est obligé de faire quelque chose, que l’on se sent contraint de réaliser tel ou tel truc, c’est que l’on est forcé, avec une nécessité derrière.

Quand on emploie ce genre de terme, il faut que, être obligé, contraint, et qu’ils sont appliqués à nous-même, cela peut avoir plusieurs significations.

Premièrement, on peut très bien dire que l’on est obligé ou contraint d’un truc, et pas vraiment le penser.
C’est soit que l’on veut éviter de faire un truc alors on dit qu’on est obligé de faire autre chose à ce moment-là (c’est ballot hein ?).
Soit que l’on veut se faire mousser.

Est-ce qu’il vous arrive parfois d’agir de la sorte ?
Si c’est le cas, sachez que cela ne fait pas forcément du bien à votre cerveau.

Les termes « être obligé » et « contraint » ont en effet une connotation négative.
Et notre cerveau ça vous pouvez être sûr qu’il l’enregistre.
C’est pas top.

Parler plutôt de choix. Assumez si vous le pouvez.
La vie est faite de choix, de concessions, d’arbitrages.
Nul besoin de faire genre que vous êtes forcé alors que cela n’est pas vraiment le cas.
Votre cerveau et vos émotions vous en remercieront.


 

Il faut… et cela vous pénalise

Deuxièmement, lorsqu’on utilise des expressions comme « être obligé » et « contraint », cela peut refléter le fait que nous ne sommes pas d’accord avec ça.
Cela représente le cas le plus fréquent.

Le truc, c’est que l’on n’a pas forcément conscience du fait que l’on n’est pas OK.

On sort ce type de mots comme ça, par réflexe.

Et c’est super important de justement ramener à la conscience l’emploi de ces termes.

Dès que vous dites « il faut que » dans le sens « obligé de » ou « contraint de », cela implique que vous vous forcez. Que cela ne va pas de soi pour vous.

Pour le dictionnaire Larousse, se forcer c’est :

Faire quelque chose en fournissant un gros effort sur soi-même, en allant à l’encontre de son envie, de ses désirs ;
S’imposer l’obligation de faire quelque chose, s’obliger à

Ces définitions sont très intéressantes.
Instructives.

Quand l’on dit « il faut que » dans le sens que l’on se sent « forcé à », cela veut dire que cela nous demande un effort plus ou moins important et donc de l’énergie.

Mais aussi que l’on va à l’encontre de certains éléments qui nous sont propres : envie, désirs.

Lorsque l’on dit « il faut que », on agi d’une certaine façon contre nous-même.
On va contre notre nature.
On la force.

Et de ce fait, ça nous pénalise.
Parce qu’on a un a priori négatif dessus.
On le voit comme quelque chose, de pas bien, mauvais, mal.
Mais bon, on doit le faire quand même.

Il faut que… pourquoi ?

Et ce n’est pas forcément bon pour notre bien-être, notre mental, notre physique.
Surtout si au fond de nous, on ne veut pas le faire le truc.
Mais que « il faut que… »

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais quand vous vous forcez à faire (ou dire) quelque chose que vous ne voulez pas, on ressent une sorte de pression, de contrainte physique. Notamment au niveau du plexus. C’est au mieux gênant, au pire douloureux.

En fait, c’est le fait de contenir nos émotions, nos ressentis qui fait ça.

Mais pourquoi agissons-nous de la sorte ?
Pourquoi se contraint-on à faire, dire, avoir des choses qui ne nous conviennent pas ?

Car non, elles ne nous conviennent pas, elles ne sont pas en accord avec nous.
Sinon, on ne sentirait pas ce « il faut que », cette contrainte.

Oui, pourquoi ?

Parce qu’on nous l’a demandé et qu’on veut être gentil ?
Parce qu’on veut « faire bien » ?

Mais QUI vous a dit qu’il fallait faire quoi que ce soit ?

La loi peut-être ? Votre supérieur hiérarchique ?

Qui d’autre ?
Concrètement ?

Votre entourage peut-être ?
Genre « il faut que tu fasses ceci, il faut que tu fasses cela, tu diras à machin que… »

OK.

Mais êtes-vous vraiment obligé de faire/dire/avoir tout ça ?
Êtes-vous vraiment contraint ?
Forcé ?

Et si vous décidiez d’arrêter ?

D’arrêter un maximum de « il faut que… » dont vous sentez que c’est de la contrainte pour vous. De vous forcer contre votre nature ?

Peut-être que vous vous dites « ben non, je peux pas, sinon… »

Sinon quoi ?

Il faut… et rejet

Oui, sinon quoi ?
Si vous dites non aux « il faut que » dans le sens obligation forcée, que se passera-t-il ?

Que craignez-vous ?

Souvent ce que l’on craint, c’est la punition.
La punition par le rejet.

Le rejet de notre entourage.
De la société.

Or notre besoin d’intégration, d’appartenance, est très fortement ancré en nous.
Et ce depuis les débuts de l’humanité.
Car ne pas faire partie d’un clan signifiait à coup sûr la mort.
Seul le clan, le nombre, pouvait être en mesure de nous protéger contre les multiples dangers auxquels nous pouvions être confronté.

Mais nous ne sommes plus à l’époque préhistorique.
Depuis longtemps.

On le sait.
Et malgré tout, cela peut représenter un challenge immense de se détacher de cette impression viscérale.

Je ne vous dis pas de ne faire partie d’aucun « clan ».
Le besoin d’appartenance est normal.
Tout comme il est logique de chercher à le combler.

Cela étant dit.

Il faut… croyance ?

Êtes-vous certain qu’en refusant de faire ce que l’on attend de vous vous serez rejeté ?

Peut-être que des personnes ne seront pas ravies.
OK.
Mais iront-elles jusqu’à vous bannir de leur entourage ?

Et quand bien même.
Si ces personnes n’admettent pas un NON de votre part.
Est-ce que cela vaut la peine de rester dans leur orbite ?
Qu’elles fassent partie de votre clan ?

Un NON à un « il faut que… » obligé, contraint, peut signifier que vous vous dites OUI à vous. À la personne que vous êtes au plus profond de vous.

Cela ne vaut-il pas le coup ?

Et puis, réfléchissez-y.

La plupart des trucs pour lesquels vous vous dites « il faut que… ».
Ils viennent de qui ?

Qui vous a dit ça ?
Qu’il fallait absolument que vous… ?

En réalité, une grande partie du temps, je vous le donne dans le mille…
C’est NOUS !

C’est nous qui la plupart du temps sommes remplis de croyances de type il faut que
Des croyances que l’on peut appeler limitantes, négatives.
Parce qu’elles vont à l’encontre de qui nous sommes réellement.

Nous avons une perception erronée de la réalité qui fait que l’on croit devoir faire, dire, avoir, être tout un tas de choses.

Alors qu’en réalité justement, ce n’est pas forcément le cas.
Rarement même.

Il faut… , une plaie pour les relations

Et ça nous bouffe.
Nous, et nos relations.

Car c’est tellement vicieux les croyances limitantes, négatives de type « il faut que… » (contraint, forcé) que l’on peut en venir à en vouloir à des personnes qui n’ont rien à voir là-dedans !

Vous savez, les fois où « il faut que… » on fasse un truc alors qu’on n’en n’a pas envie pour plaire à machine parce que sinon ça va pas aller…
On se fait tout un cinéma dans la tête, à pester contre machine parce qu’elle exagère tout ça, et qu’en plus elle nous dira surement pas merci alors que si on ne le fait pas, on s’en prendra plein les dents.

Et tout ça alors que machine, elle nous a rien demandé.

Qu’arrive-t-il si on ne fait pas ce que l’on croit devoir faire ?

Eh bien parfois, on est sur le c** de constater que lorsqu’on dit non à un « il faut que… », qu’on décide de ne pas se forcer justement…. Cela n’a pas ou peu de conséquences. Genre machine ne vas même pas le remarquer ou à peine le mentionner, et ne pas nous en tenir rigueur ensuite !

La croyance « il faut que… » lorsque l’on pense que c’est lié à un autre, c’est-à-dire que c’est l’autre qui nous forcerait à faire un truc, elle entache les relations.

Parce que souvent, si dans ce cadre on se dit « il faut que… » contraint et forcé, on n’en n’a même pas discuté avec l’autre.
Vraiment discuté je veux dire.

Et cela peut créer de l’amertume, du ressentiment, de la colère même envers l’autre alors que ces émotions désagréables n’ont peut-être pas lieu d’être.

Il faut… c’est votre choix !

Prenez le parti de demander au lieu de faire des suppositions.
(Au passage, il s’agit du 3ème accord Toltèque qui est « Ne faites pas de suppositions », issu du livre « Les 4 accords toltèques » de Don Miguel Ruiz.)

Demandez
au moins quand vous ne pouvez vous souvenir du fait qu’une personne attende ceci ou cela de vous, que vous pensez que « il faut que… » et que vous ressentez à ce propos de l’obligation, de la contrainte.

Et puis : rendez-vous compte que c’est votre choix.
Votre décision de faire ou ne pas faire, de dire ou ne pas dire, d’avoir ou de ne pas avoir.
D’être ou ne pas être… vous !

Quand vous agissez parce que « il faut que… » dans le sens contraint et forcé, vous agissez contre vous.

Rendez-vous compte que vous avez en réalité beaucoup plus, que dis-je, énormément plus de liberté que vous en avez l’impression à ce sujet.

Dans nos sociétés actuelles, on comprend souvent qu’il faut que l’on fasse, dise, ait tout un tas de choses qui ne nous intéressent pas forcément. Qui ne nous correspondent pas. Car sinon, « c’est pas bien », on n’est pas conforme à ce que la société attend de nous (ou que l’on croit qu’elle attend de nous ?), on fait « moins bien » que les autres.
Arrêtez avec la comparaison, elle ne rime souvent à rien.

Une citation de Rachel Jonat (je vous recommande chaudement son livre « Do Less ») est très parlante :

Ces choses auxquelles vous donnez votre temps en dehors du travail, du sommeil et du fait de vous nourrir doivent être reconnues comme optionnelles

On croit devoir beaucoup de choses, alors qu’en réalité, tout est une question de choix, de priorité, d’affirmation de notre être, d’arbitrages. Et oui ce n’est pas forcément aisé, mais c’est une voie qui aide au bonheur et à la réussite.

Il faut… n’est pas forcément contrainte

Bien sûr, à chaque fois que vous vous dites « il faut que… » ce n’est pas forcément négatif !

Ce n’est pas nécessairement forcé et contre votre volonté.

Parfois, il s’agit d’un choix que nous faisons consciemment.
Et nous prenons l’engagement d’aller au bout de ce choix.

Par exemple, lorsque l’on a décidé de faire un truc qui nous challenge, que l’on sait bon pour nous, et que l’on se dit pour se motiver : « Il faut que j’y arrive ! »

Ou que l’on se rend compte que notre santé et mauvaise.
Que l’on devrait sans doute arrêter de fumer, boire moins d’alcool.
On a cette certitude et on se dit « il faut que j’arrête de… ».

Nous nous donnons nous-même un ordre.
Nous faisons ce choix.

Pareil, mettons que vous n’avez pas trop envie de vous lever le matin.
Vous vous dites « il faut que je me lève pour aller travailler ».
Et vous le faites.

Peut-être que vous pensez « non mais là c’est pas pareil, je suis vraiment contraint et forcé et mon job ne m’enthousiasme pas des masses ».
OK.
Mais c’est votre choix.
Oui c’est votre choix de vous lever pour aller au travail.
Vous pouvez ne pas le faire.
Au pire, que risquez-vous ?

« ben d’être viré, donc il faut bien que j’y aille ! »

Non. Il ne faut pas.
C’est le choix que vous faites.
Sans doute pour payer vos factures, avoir un toit sur la tête, pouvoir nourrir votre famille.
Donc c’est un choix. Même si ne pas faire ce choix entrainerait peut-être pour vous des conséquences qui ne vous ravissent pas, comme le fait de devenir SDF.
Cela reste un choix. Même si les options, les choix qui s’offrent à vous, ne sont pas top.

Prendre conscience que c’est en réalité un choix de notre part de faire/dire/avoir/être beaucoup de choses, et que non, ce n’est pas une obligation, que « il faut que… » n’est pas une fatalité, cela peut nous aider à être plus serein face à notre situation.
Et si cette situation ne nous convient vraiment pas.
Si nous n’apprécions pas notre réalité, alors c’est à nous de faire les choix en conséquence et d’en assumer la responsabilité.

Est-ce que vous vous dites souvent « il faut que… » en vous sentant contraint, forcé, piégé ?

Il peut fréquemment arriver que dans la vie, on se dise « il faut que… » avec un sentiment de contrainte et d’obligation, une impression de nous forcer, d’aller contre notre nature. Pourtant, bien souvent, ce sont des barrières que nous nous mettons tous seuls. Nous avons plus de choix que nous le pensons. Nous sommes bien plus maitre de notre vie que nous en avons l’impression

.

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5 Comments

  1. Anthony Mykytiw

    Vraiment très complet cet article Marine 🙂
    « Il faut n’est pas forcement une contrainte », yes tout bon. Avec Romain quand l’un d’entre nous dit « il faut » pour quelque chose que l’on doit vraiment faire pour notre bien, on remplace le « il faut » par : « J’ai la chance de pouvoir… ».
    Cela peut paraître tout bête, et c’est ce que je me suis dit au début… Pourtant, ça change beaucoup de choses, les mots ont vraiment un pouvoir magique…

    PS: Penses peut-être à rajouter un petit micro cravate car le volume du son est vraiment très très bas…. C’est dommage, car ce que tu dis est fort intéressant ! 😉

  2. Marine

    @anthony-mykytiw : Salut, merci pour ton commentaire !

    très bonne idée que vous avez avec Romain, ça n’a l’air de rien, on peut se sentir un peu idiot au début quand on modifie nos formulations (parce qu’on n’a pas l’habitude) mais cela change beaucoup de choses au final.

    Pour ce qui est du son, cela devrait être réglé prochainement, merci 😉

  3. yveline

    oui il m’arrive encore de commencer mes phrases par ce verbe falloir à la 3e personne du singulier par contre je n’ai pas fini de l’exprimer que je m’arrête pile et je reformule : c’est le bon moment pour mettre en application ceci ou cela – tiens je vais expérimenter cette chose qui me rebute depuis un bout de temps ……
    Bonne journée Marine

  4. Marine

    @yveline : Bonjour, merci pour ce commentaire, c’est une très bonne chose de remarquer que l’on part dans une formulation qui n’est pas la meilleure pour nous (il faut que) et de se reprendre 🙂

  5. Ping :La technologie n'est pas (forcément) votre amie - Marine Katze

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