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Nous sommes conditionnés pour être en manque

Nous sommes conditionnés pour être en manque, ce qui peut nous pourrir la vie en nous incitant à faire des choix qui ne nous sont pas bénéfiques. Mais ce n’est pas une fatalité.

Insatisfaits

Nous sommes conditionnés pour être en manque

En tant qu’être humain, on a une tendance à être insatisfait.

Et c’est en grande partie grâce à cette insatisfaction qu’on a cherché à créer, optimiser, repousser les limites et qu’on a pu se développer de façon spectaculaire au fil des millénaires.

L’insatisfaction peut donc être bénéfique.

Elle peut nous porter à vouloir améliorer notre condition, notre vie, nous-même.

C’est ce qui fait que l’on va par exemple choisir de développer de nouvelles habitudes que l’on juge meilleures pour nous.

Ou que l’on va mettre beaucoup d’efforts, utiliser de nombreuses ressources pour atteindre un résultat. Parce qu’on est insatisfait des résultats que l’on a actuellement et qu’on souhaite en avoir de meilleurs.

C’est par exemple le cas lorsque l’on va faire des études parce qu’on se dit que comme ça, on aura plus de chances de trouver un travail et d’être mieux rémunéré.

Ou lorsque l’on se met à faire du sport parce qu’on n’est pas satisfait de la façon dont on se sent dans notre corps, de notre santé.

Le problème est que l’insatisfaction n’est pas toujours bénéfique.

Elle peut faire en sorte qu’on ne se sente jamais bien.

Qu’on estime n’avoir jamais assez.

Et si cela peut nous pousser à améliorer notre vie, cela peut aussi nous provoquer des émotions négatives dont on ne parvient pas à se sortir.

D’autant moins que l’on n’agit pas.

D’autant plus si l’on est très sensible au regard des autres et aux impératifs de société, ce qui est le cas lorsque l’on souffre d’une estime de soi qui gagnerait à être améliorée.


 

Manque

L’insatisfaction est fortement liée au manque qu’elle provoque.

On n’est pas satisfait de tel ou tel truc dans notre vie, et on en éprouve comme un manque que le dictionnaire Larousse définit comme suit :

Fait de manquer, de faire défaut ; insuffisance ou absence de ce qui serait nécessaire ;
Absence péniblement ressentie de quelqu’un, de quelque chose, qui laisse une impression de vide ou d’incomplétude

Vous l’aurez compris, le manque est aussi source d’émotions négatives et pensées désagréables.

Ce n’est pas agréable de ressentir le manque.

Cela ne favorise pas l’épanouissement car le manque, lorsqu’on le subit, conditionne de nombreux paramètres de notre vie.

On parle même de psychologie du manque, souvent associée à la pauvreté.

L’institut d’études avancées ICRA, auquel prennent par des centaines de chercheurs issus d’une quinzaine de pays, écrit ainsi dans une de ces publications :

En fait, il semble exister une psychologie du manque qui peut fausser la réflexion et mener à de mauvaises décisions précisément en situation de pauvreté. La science cognitive démontre que les pauvres n’ont pas de défauts particuliers. Ils se comportent tout simplement comme se comportent les personnes en situation de manque. [..] Ce même rétrécissement du champ de concentration se manifeste avec l’argent. Des études démontrent que les pauvres accordent beaucoup d’attention au prix des choses et à ce qu’ils obtiennent en retour – ils utilisent leur argent plus prudemment que les riches. Le problème c’est que cette attention, tout comme chez les sujets affamés, se transforme vite en vision en tunnel. Vous vous concentrez tellement sur l’argent et sur joindre les deux bouts que presque toute autre considération – économiser pour la retraite, aider les enfants à faire les devoirs, consulter le médecin – prend le bord.

Psychologie du manque

De ce fait, la psychologie du manque représente un facteur aggravant quant aux conditions d’existence de nombreuses personnes.

Que cela vous concerne directement ou pas (par exemple, vous venez d’un milieu aisé), cette psychologie du manque touche de très nombreuses personnes.

Pas que les pauvres.

La psychologie du manque fait que l’on peut avoir des difficultés à gérer son argent alors même que l’on a des revenus confortables.

Bien sûr, il peut y avoir d’autres causes, comme une mauvaise estime de soi mais alors, cela implique aussi un manque, pas d’argent, mais d’estime de soi.
(si vous voulez savoir comment mieux gérer votre argent, allez-faire un tour sur cet article ;))

En fait, on nous conditionne pour être insatisfaits, pour ressentir le manque.

C’est notre modèle de société de surconsommation qui veut ça.

La consommation n’est pas mauvaise en soi.

Le problème, c’est de consommer sans rapport avec nos besoins, avec qui nous sommes : de trop consommer.

Et bien sûr, le « trop » n’est pas le même pour tout le monde, chacun ayant ses besoins et préférences.

Pour que la société de surconsommation prospère, il est nécessaire que l’on dépense nos ressources dans un maximum de choses.

Le problème étant que ces choses ne nous conviennent pas forcément, ne nous apportent pas nécessairement le plus de résultat pour les ressources investies.

Du coup, on en vient à dépenser nos ressources (argent, énergie, temps, attention, etc.) pour des choses (biens matériels ou dématérialisés, services, etc.) qui ne sont en réalité pas si importantes, ni urgentes pour nous, au lieu de nous concentrer sur ce qui nous rapporterait le plus de bénéfice.

Conditionnés pour être en manque

Quand on est conditionné pour être en manque, on a l’impression de ne jamais avoir assez, de ne jamais faire assez, de ne pas faire ou avoir ce qu’il faut.

Parce qu’on nous pousse à croire ça.

On nous fait croire que dès que l’on aura ceci ou cela, alors on sera plus heureux.

Et même si l’on n’en veut pas a priori, on va tellement être matraqué (publicités, entourage, etc.) qu’on peut en venir à changer d’avis.

La répétition, la confrontation à un truc X fait que ce truc s’imprime dans le cerveau et qu’on va y être de plus en plus réceptif : c’est le principe de la publicité.

Même si on sait très bien que ce n’est pas d’avoir le dernier Smartphone qui va nous rendre plus heureux, comme on trouve qu’on gagnerait à être plus heureux quand même, bah peut-être qu’on va se laisser convaincre et acquérir le dernier Smartphone.

On sait jamais.

Et puis au pire, on aura toujours gagné un petit pic de satisfaction durant quelques heures, quelques jours, quelques semaines.

Sauf que ça ne dure pas.
Cette satisfaction est momentanée, temporaire.

On peut trouver que fondamentalement, on ne manque de rien, qu’on est plutôt heureux.

Et pourtant, à force de s’entendre dire que si on n’a pas nous ceci ou cela, si on ne fait pas ceci ou cela, eh bien, on ne peut être heureux….

On va douter.

On va finir par ressentir ce manque et donc ce besoin impératif d’avoir ou faire telle ou telle chose si on n’a pas mis en place des protections contre ce genre de trucs.

Et on peut ainsi se retrouver comme un puzzle perpétuel à qui il manque toujours des pièces pour être terminé même si on passe notre temps à en rajouter.

Être émotionnel

Prenez quelques instants pour y penser.

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de ne pas ressentir de manque par rapport à un truc, et hop un nouvel objet sort, ou une nouvelle activité, et… Pouf !

Alors que vous ne ressentiez aucun manque à ce niveau, à force de matraquage, vous finissez par ressentir ce manque.

Il vous faut ce nouvel objet.
Il vous faut pratiquer cette nouvelle activité, aller à tel endroit.

Ce n’est pas une sensation fausse, vous le ressentez vraiment.

Et comme vous êtes un être humain, vous êtes avant tout un être fortement influencé par vos émotions.

Donc forcément, tout vous pousse à combler ce manque pour réduire cette émotion désagréable d’insatisfaction.

Ce n’est pas votre faute.

Mais ce n’est pas une raison pour se laisser faire.

Pour se laisser porter par le courant, balloté par les flots comme une pauvre bouteille jetée à la mer.

En tant qu’humain, même si on est influencé par nos émotions, on n’est pas obligé de les écouter.

Plus facile à dire qu’à faire, oui.

Mais on peut s’aider de notre intellect, de notre faculté à penser les choses.

Ce n’est pas facile de se défaire de la psychologie du manque, surtout si on l’a subi depuis l’enfance.

Néanmoins, il est possible de s’en détacher.

La comparaison, ce poison

Comment s’éloigner de ça, comment faire en sorte d’être moins conditionnés pour être en manque ?

  • Déjà, détachez-vous un maximum de la comparaison. C’est un véritable poison la grande majorité du temps.

Elle fonctionne super bien avec le manque : parce qu’on va voir que l’on n’a pas un truc alors que X oui, et que X semble se porter mieux par exemple.

En se comparant, on va avoir plus tendance à vouloir la même chose que l’autre si on ne l’a pas (on ressent un manque) ou à vouloir avoir plus si l’on se sent supérieur.

Lorsqu’on prend le temps d’y réfléchir, on réalise en fait que si ce n’était pour des questions de comparaison, on se sentirait souvent mieux dans notre vie qu’on ne le ressent.

Qu’est-ce que je veux dire par là ?

Que si on examine comment on se sent dans notre vie sans penser ou ramener à notre esprit la façon dont « les autres » ou certains en particulier vivent leur vie, ont ou n’ont pas de plus ou de moins que nous, etc.

Eh bien, en fait, on ne se sent pas si mal.

C’est très souvent la comparaison, que ce soit avec des personnes de notre entourage ou ce qu’on peut voir au travers de différents médias, qui nous fait ressentir l’état de manque.

La comparaison provoque souvent un état de mal-être, surtout si l’on a tendance à avoir une psychologie de manque.

Se détacher du conditionnement au manque

Outre le fait d’éviter de vous comparer, voici d’autres pistes pour vous aider à vous détacher du conditionnement au manque

Lorsque vous avez une bonne estime, vous savez ce que vous valez.

Vous savez que ce qui fait votre valeur n’est pas tant liée à vos possessions qu’à la personne que vous êtes.

En outre, vous vous respectez.

Ce qui veut dire que vous êtes bien plus apte à mettre vos ressources là où elles sont le plus bénéfiques pour vous. Là où elles permettent de nourrir vos valeurs.

Une bonne estime vous permet aussi par ricochet de moins vous comparer aux autres et de faire des choix en fonction de vos besoins, de vos priorités, de ce qui est important pour vous. Bien plus qu’en fonction de ce que « on » vous qu’il est bien de faire, d’avoir, etc.

  • Et justement, mettez au clair vos priorités et ce qui est important pour vous.

Donnez de la valeur à ce qui est important pour vous en lui allouant vos ressources.

Et prenez en compte cette direction lorsque vous avez des choix à faire, notamment pour dépenser vos ressources (temps, attention, argent, etc.)

Ainsi, vous éviterez de gâcher vos ressources et de ne plus en avoir (assez) pour accomplir vos objectifs.

Car quand on est au clair sur la direction que l’on veut donner à sa vie, on va avoir plus de munitions pour agir en fonction. Et on va éviter là aussi de disperser nos ressources dans des choses qui ne sont finalement pas importantes pour nous.

  • Posez-vous des questions, régulièrement, sur vos actions, vos choix.

C’est tellement important et crucial pour ne pas perdre de vue la direction que vous souhaitez donner à votre vie, vos objectifs.

Pour pouvoir allouer vos ressources au mieux, c’est-à-dire en fonction de ce qui est important pour vous.

Ce n’est pas facile.

Cela demande de régulièrement se demander si ceci ou cela est vraiment la meilleure chose à faire à ce moment-là en fonction des ressources que l’on a à disposition.

Cela demande de faire des choix qui peuvent parfois être ressentis comme de gros efforts et sacrifices.

Choisir n’est pas facile.

Ne pas suivre le courant n’est pas facile.

Le courant, c’est notamment le conditionnement au manque, la poussée vers la surconsommation.

Mais ne pas le suivre ce courant, ne pas se laisser porter, ne pas « faire comme tout le monde » ou « avoir le dernier truc à la mode » est justement ce qui vous donnera le plus de chance de vivre une vie qui vous ressemble, dans laquelle vous vous sentez bien et à votre place.

Une vie dans laquelle vous ne ressentez pas vraiment le manque parce que vous y avez intégré ce qui est réellement important pour vous en mobilisant vos ressources pour ça.

Et vous, pensez-vous avoir une psychologie de manque ?
Que faites-vous pour vous en détacher ?
Partagez-le dans les commentaires ci-dessous 🙂

En tant qu’humain, nous avons une propension à être insatisfait.
L’insatisfaction est un sentiment lié au manque auquel on nous conditionne et qui fait partie des facteurs contribuant à ne pas nous sentir bien dans notre vie.
Mais ce n’est pas une fatalité.
Vous pouvez vous détacher du conditionnement au manque en élevant votre estime, en vous respectant, en évitant de vous comparer, en mettant au clair ce qui est important pour vous et en allouant vos ressources en fonction.
Pour ça, vous devez régulièrement questionner vos choix, vos habitudes, et déterminer si vous donnez à votre vie la direction que vous souhaitez.

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