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Bonheur : 9%, un chiffre choquant !

Le bonheur que tout un chacun peut ressentir est lié à de nombreux facteurs, internes mais aussi externes. Dans nos sociétés, il existe un chiffre choquant : seulement 9% des salariés seraient heureux dans leur travail !

Salariés heureux : seulement 9% !

bonheur au travail : 9%, un chiffre choquant

Il y a quelques temps, j’ai vu le documentaire « Le bonheur au travail » diffusé sur la chaîne Arte.

Un chiffre m’a particulièrement interpelé.
Seulement 11% des salariés seraient heureux dans leur travail, un chiffre qui tombe à 9% dans un encart publié dans le magazine Challenges n°479 qui citait des chiffres communiqués par le professeur d’ESCP Isaac Getz concernant les français.

Autrement dit, l’immense majorité des gens ne se sent pas bien dans leur travail.
Ils n’y sont pas heureux !

Le truc, c’est que ce n’était pas le cas au début.
Je ne me souviens pas des chiffres exacts mais en gros dans le documentaire, la proportion était inversée à l’arrivée d’une personne dans l’entreprise, et 7 à 9 ans après.

En clair, au départ environ 90% des gens qui commencent dans un travail sont heureux, et cette proportion tombe à environ 10% entre 5 et 10 ans plus tard.

C’est dramatique !

En France, la durée légale du travail est de 35 heures par semaine.
Ce travail occupe plus de temps que cela en pratique entre les transports et le reste.

En fait, nous passons une très grande partie de nos journées au travail.
Or si dans ce travail nous nous sentons malheureux, forcément, cela a une incidence sur notre niveau de bonheur global.

Mais pas seulement…


 

Peu de bonheur au travail : un gros gâchis

Il est clair que ce mal-être au travail a de nombreuses répercussions importantes dans la vie de tous les jours, la nôtre et celle de notre entourage.

Mais elle a également des incidences importantes sur la société en général.
À commencer par les entreprises.

D’autres chiffres étaient livrés par Challenges, toujours d’après des données de Isaac Getz : 66% des gens au travail refusent de prendre la moindre initiative et 25% sont hostiles au travail.

Il ne faut pas être un génie pour se dire qu’avec de tels chiffres, l’entreprise ne peut se porter au mieux et en tout cas ne révèle pas son plein potentiel.

Une entreprise s’appuie en grande partie sur ses acteurs et en particulier les personnes qui y travaillent. Or si celles-ci sont malheureuses, on voit bien que cela implique un désengagement ou pire un comportement néfaste face au travail.

Comment veut-on que cela tourne bien avec tout ça ?
Comment peut-on croire qu’une entreprise peut fonctionner à son plein potentiel lorsqu’une majorité de personnes qui la compose, qui la fait tourner, n’est pas impliquée et peut avoir un comportement hostile vis-à-vis de ce travail ?

C’est impossible !

Et pourtant, on peut se dire que ce n’est pas si grave.
Que OK c’est un problème mais que bon, les entreprises dans leur ensemble fonctionnent bien ou correctement quand même…

Sauf que ce n’est pas le cas.
Ce n’est que l’impression que cela donne.

C’est comme conduire une voiture à pédale et se dire que bon, ça fonctionne bien, on parvient à arriver là où on veut, par rapport à une voiture avec moteur qui permet d’aller beaucoup plus vite, plus loin et de se retrouver dans des lieux qu’on n’aurait jamais imaginés, dont on n’avait jamais rêvé tellement cela semblait inaccessible.

Malaise dans la société

Ce mal-être au travail provoque un malaise dans notre société.
Certes, ce n’est pas le seul facteur, mais il est important.

Vous vous rendez surement compte, du moins si vous habitez en France, que les gens semblent de plus en plus énervés, impatients, à bout.

Lorsque le travail est évoqué, c’est aussi souvent pour s’en plaindre (bon OK, les français sont bien connus pour se plaindre de tout et rien ^^).

Dans le même temps, on subit un chômage important touchant des millions de personnes.

On a d’un côté des personnes qui aimeraient avoir un travail mais qui n’en n’ont pas, et de de l’autre des personnes qui ont un travail et qui sont une immense majorité à ne pas expérimenter le bonheur au travail.

Le bonheur au travail est une problématique cruciale car c’est là que nous passons une très grande partie de notre vie.

Et ce sont les entreprises pour la plupart qui font tourner l’économie du pays, avec leurs salariés qui donc dans leur majorité ne sont pas impliqués voire hostiles à ce travail.

Forcément ce malaise au travail se répercute dans de nombreuses sphères.

Un individu malheureux au travail peut avoir des difficultés à dépasser cet état en-dehors de son travail. Il peut en développer du stress, en venir à la dépression, au burnout, à développer tout un tas de symptômes et de maladies tellement il ne va pas bien.

Le mal-être au travail entraine un mal-être en soi, que ce soit au niveau physique ou moral, et même les deux.

C’est un mal-être qu’on évoque de temps à autre mais pour lequel on a l’impression que c’est une fatalité. On peut stigmatiser des personnes, les qualifiant de « trop sensibles »…

D’où ça vient ?

Mais d’où cela vient, le fait que le bonheur au travail n’existe pas pour une majorité de personnes ?

Je ne suis pas experte sur le sujet, mais je sens des tendances, des facteurs qui peuvent, au moins en partie, expliquer le phénomène.

Car oui, il s’agit bien d’un phénomène.
Non pas qu’avant les gens étaient tous super heureux au travail, non.

Mais de nombreuses personnes soulignent qu’il y a encore 10, 15 ans, elles étaient bien plus heureuses au travail, elles n’y allaient pas à reculons comme maintenant…

  • la dictature des chiffres est clairement évoquée par beaucoup. Il faut du résultat, faire toujours plus, avec souvent toujours moins. C’est très stressant
  • l’incohérence ou hypocrisie entre ce qui est dit, et la pratique. Beaucoup d’entreprises expliquent à leurs salariés que la priorité est la satisfaction du client et la qualité. En pratique, c’est l’inverse qui est demandé (ex : passer le moins de temps possible en service client)
  • l’impression d’être considéré comme une unité de production et non comme une personne, actrice à part entière du bon fonctionnement de l’entreprise. En clair, on utilise souvent à les même façons de faire qu’au siècle dernier dans les usines (ex : « fais ce que je dis et tais-toi »)
  • des supérieurs hiérarchiques non (ou pas assez) formés aux compétences sociales nécessaires pour interagir avec une ou plusieurs personnes sous ses ordres
  • la politique du chacun pour soi, notamment développée dès l’enfance à l’école, avec esprit de compétition et non d’entraide et de partage

Bien sûr, il existe des tas d’autres facteurs qui influent sur le mal-être au travail, d’autant plus que chaque job est spécifique.

Pourquoi je vous parle de tout ça

Pourquoi je vous parle de tout ça ?

J’ai bien conscience que cela peut sembler dépasser le cadre des sujets que j’aborde habituellement. Mais il n’en n’est rien.

Comment on se sent, notre niveau de bonheur, influe énormément sur notre bien-être, c’est évident, mais aussi sur notre estime qui joue aussi sur notre bonheur.
Bref, tout est lié.

Et je crois qu’il est super important de se pencher sur ce genre de question.
Vous trouvez ça normal vous, logique, que seulement 10% (pour faire un chiffre rond) des gens sont heureux au travail ? Moi non.
Je ne trouve ça ni normal, ni sain, et vraiment problématique qu’environ 90% des gens se sentent mal dans leur boulot.

Car beaucoup, notamment en France, sont très attachés à leur travail, leur entreprise.
Or ils s’y sentent mal. Ce n’est pas normal de ne pas se sentir bien une grande partie de la journée, de la vie. Cela influe nécessairement sur le reste de nos journées, de notre vie, sur notre entourage, nos amis, notre famille, nos conjoints, nos enfants.

Une fois le travail terminé, on pourrait croire que tout le mal-être n’est plus là.
C’est on ne peut plus faux.

Il est délicat, compliqué pour beaucoup de faire baisser la tension, de mettre de côté les soucis que l’on a au travail une fois rentré à la maison.

Le stress, la tristesse, l’inquiétude, la colère, etc. font partie de nombreuses émotions négatives qu’engendre le mal-être au travail. Et cela peut se répercuter sur nos enfants par exemple. On peut s’emporter rapidement contre eux alors que cela n’a pas lieu d’être, ne pas leur accorder l’attention qu’ils méritent parce qu’on est préoccupé par le travail, qu’on ressasse des trucs qui y sont liés et qui ne nous satisfont pas.

Bonheur au travail : des pistes

Quoi faire ?
Faut-il se résigner à passer des dizaines d’année de notre vie à être malheureux au travail, ou pour les plus jeunes avec la perspective qu’on n’y sera pas heureux ?

Selon moi, ce n’est pas une fatalité de ne pas être heureux au travail.
Ce que l’on fait une grande partie de nos journées doit au contraire tendre vers nous rendre heureux, ce qui induit un cercle vertueux entrainant de meilleurs résultats pour les entreprises.

Je vois quelques pistes pour apporter plus de bonheur au travail.
Ces propositions sont loin d’être exhaustives. Comme je le disais plus tôt, je ne suis pas spécialiste du sujet, loin de là, simplement une personne concernée par le bien-être des autres en général, comment on peut être plus heureux et créer un cercle vertueux qui fait que lorsque l’on est heureux, on rend les autres plus heureux. Ainsi, tout le monde est gagnant.

  • moins de hiérarchie. Un fonctionnement à l’horizontal est plus en accord avec les aspirations d’aujourd’hui qui reposent sur un environnement collaboratif ouvert (ce n’est pas une question d’open space mais de mentalité), plutôt qu’un fonctionnement pyramidal cloisonné où l’information circule le moins possible et les échanges pertinents sont limités au strict minimum
  • décisions prises en concertation avec les personnes directement impactées
  • avoir un projet d’entreprise cohérent avec des valeurs et priorités qui sont les mêmes en théorie qu’en pratique
  • considérer tous les acteurs de l’entreprise comme des personnes à part entière et non des unités de production. C’est fini le temps où les gens étaient peu formés, qu’on leur disait quelle petite tâche répétitive ils devaient faire durant toute leur journée (pour caricaturer) et cela sans piper mot
  • laisser de la souplesse dans le fonctionnement, de l’autonomie. Les employés doivent être le plus égaux entre eux possible. Si une personne n’a pas son mot à dire (ou qu’on ne le prendre en compte), il ne faut pas s’étonner de la baisse, voire la perte d’engagement, forme d’autoprotection pour ne pas se laisser bouffer de l’intérieur
  • avoir une attitude et une parole empreinte de respect et une ouverture au dialogue
  • assurer une bonne formation en intelligence sociale, d’un côté comme de l’autre, particulièrement pour ceux qui ont une ou plusieurs personnes sous leurs ordres. Ce n’est pas parce que quelqu’un est une bonne personne, sympathique, est un bon collègue et livre de bonnes performances qu’il fera forcément un bon manager. De plus en plus de personnes sont propulsées cadre/manager sans avoir les outils nécessaires à une bonne intelligence sociale ce qui plombe les relations, le dialogue
  • un maximum de transparence, que ce soit au niveau de l’état de l’entreprise, de son fonctionnement, des évolutions envisagées, etc. Plus on implique les différents acteurs d’une entreprise, plus ils auront tendance à s’impliquer. Plus on leur fait confiance, plus ils font confiance. Dire quand ça va mal, c’est bien, dire quand ça va bien aussi. Or c’est un aspect très (trop) souvent négligé. Cela va de pair avec les compliments que l’on a tendance à faire beaucoup plus rarement que les reproches/remarques
  • grandir ensemble. L’entreprise est un lieu dans lequel tous les acteurs devraient s’épanouir et grandir au même titre que l’entreprise elle-même. Or, ce n’est pas forcément le cas. Ce n’est pas parce qu’une personne n’exprime pas constamment le besoin de progresser, de changer, qu’elle ne le souhaite pas. En outre, souvent inconsciemment, les hommes ont tendance à privilégier les hommes bien plus que les femmes en matière de progression
  • garder à l’esprit que la parole ouverte est puissante. Un subordonné a généralement moins de facilité à s’exprimer le plus honnêtement et ouvertement possible lorsqu’il sait ou qu’il sent que cela peut lui retomber dessus. Faire savoir qu’un subordonné peut s’exprimer librement et le dire s’il sent qu’un truc cloche sans que cela ne le pénalise par la suite (en théorie mais aussi en pratique) est crucial et peut rapporter gros
  • communiquer régulièrement, faire le point, demander aux uns et autres comment ça va (en accord avec les points précités), etc. Pour certains, cela semble être une perte de temps alors qu’au contraire, prendre du temps pour ces petites choses peut avoir des effets très bénéfiques, que ce soit au niveau de l’ambiance, des performances de l’entreprise et du bonheur au travail qui impacte directement ces dernières
  • et bien sûr pour chacun, faire un « travail sur soi » comme on dit, notamment en améliorant notre estime personnelle

Pensez-vous que le bonheur au travail est possible ?
Quelle est votre expérience à ce niveau ?
Dites-le moi dans les commentaires 🙂

Le bonheur au travail est un sujet capital car nous sommes très nombreux à y passer une bonne partie de nos vies. Le travail nous impacte sur le moment mais aussi au-delà, dans d’autres sphères. Ce n’est pas une fatalité qu’environ 90% des gens ne connaissent pas le bonheur au travail. Cela laisse entrevoir des marges de progression énormes pour que tout le monde se porte mieux : les acteurs dans l’entreprise et l’entreprise elle-même, ce qui rejailli positivement sur la société en général

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2 Comments

  1. David T.

    Ce chiffre est flippant, mais après 3 ans d’intérim et avoir travaillé dans plus de 70 entreprises (en moyenne des missions d’une semaine), je pense que c’est vrai.

    Les derniers arrivants sont souvent les plus contents. Les plus anciens ne parlent que de deux choses : ce qui ne va pas, et de leur envie d’aller voir ailleurs.
    Plus on reste dans une entreprise et plus on nous donne des responsabilités (la confiance augmente), mais sans aucune contre-partie (même pas financière).

    J’ai vu ça dans mon ancien poste. J’ai commencé simple boucher, à la fin je faisais de la comptabilité en plus, prise de commande, réclamations fournisseurs… Bref, un boulot de chef pour 1200€ par mois.

    Raison pour laquelle j’ai préféré l’intérim : quand on est intérimaire on ne nous demande que de faire notre boulot et c’est tout. Et les gens sont très heureux quand il est bien fait. Et on gagne plus (en tout cas dans mon secteur, c’est pas forcément vrai partout).

    Par contre j’ai aussi pu voir un point qui ne figure pas dans l’article sur le bonheur au travail : la distance entre le domicile et le travail.
    Globalement ceux qui étaient le plus heureux après plusieurs années c’était des gens qui habitaient pas très loin. Ne pas perdre de temps et d’argent dans les transports semble être ultra important sur le long terme.

    Voilà pourquoi j’ai finalement postulé à un poste à 2 km de chez moi : je peux y aller à pied ou à vélo (pas de frais) ou en voiture (3 minutes). Bon, en prime j’ai gardé le même salaire que quand j’étais intérimaire, mais j’étais prêt à négocier à la baisse si besoin (mais j’ai pas eu besoin ^^). Maintenant j’espère juste avoir un CDI, parce que dans la distribution souvent on commence par un ou deux CDD avant de se voir proposer le CDI (alors même que l’annonce à laquelle on postule est pour un CDI… ce qui ne me semble pas très normal).

    J’espère donc rejoindre le rang de ceux qui sont là depuis longtemps et qui sont heureux dans leur travail.

    Merci pour l’article !

  2. Marine

    @david-t : Bonjour David,
    merci d’avoir partagé ton expérience du travail !
    Effectivement le trajet domicile-travail a un impact important dans la vie de tous les jours, au niveau du temps, des frais, de la fatigue. Je suis contente pour toi que tu ais pu trouver un job bien plus près de chez toi, dans lequel je l’espère tu pourras t’épanouir 🙂
    Excellente fin de semaine 😉

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